notre présence au Mont des Oliviers

A la Sacristie

Pour une bénédictine, le pôle de la journée c’est la liturgie eucharistique et l’office.

Si Saint Benoît demande que nous prenions soin des meubles et des objets à l’usage de tous comme « les vases sacrés de l’autel », c’est dire combien il est nécessaire de confier la charge de la sacristie à une soeur diligente et soigneuse. C’est la tâche accomplie par notre soeur Marie Antoine depuis près de 50 ans.Qui est Soeur Marie Antoine ? Libanaise, en 1952, elle entend, à l’exemple d’Abraham, l’appel à quitter son pays, son Liban pour venir rejoindre les Bénédictines de Notre Dame du Calvaire au Mont des Oliviers à Jérusalem. Sa foi et sa dévotion profonde envers Notre Dame de Deir El Khamar l’aideront à rester fidèle et à porter les troubles et guerres qui ravageront le Liban et la couperont complètement de sa famille.

Grande joie, fin novembre 2009, de pouvoir accueillir au monastère sa belle soeur Nadia venue à Nazareth pour la béatification de Mère Alphonsine, la fondatrice des Soeurs du Rosaire, dont elle est une petite cousine. Et voici que notre soeur Marie Antoine, début décembre, fait une chute et se casse le col du fémur ! Soeur Marie Bénédicte prend en charge la sacristie, elle qui déjà orne avec grâce le haut lieu de notre prière.

L'échelle de Jacob

Extraits d’une homélie du Père Antoine Lévy (O.P.) 6 juillet 2009

On ne bâtit pas un monastère n’importe où.

Le monastère, c’est comme l’échelle de Jacob qui relie la terre au ciel, à la verticale. Les anges montent pour présenter la prière et ils descendent pour nous secourir et nous relever quand nous tombons sur le chemin de la conversion de notre vie.

Un monastère, à Jérusalem : cette Ville que Dieu a choisie, cette Ville de la paix, cette Ville de la Présence - car la Shekhinah est là malgré toutes les circonstances - Dieu est là, dans les ruelles auprès des ‘va-nu-pieds’, Dieu est présent.

Et votre rôle, votre mission, c’est de vivre de cette Présence au milieu de ceux qui ne savent pas, ou plutôt, c’est d’accueillir cette Présence et de pouvoir opérer cette conversion, afin de faire l’expérience de Jacob :

« Dieu est là, et je ne le savais pas ».

Des prêtres sur notre route : témoignages

A l’occasion de l’année du Sacerdoce, en guise de reconnaissance, nous vous présentons quelques témoignages.

« Des prêtres qui ont marqué ma vie, il y en a eu plusieurs. Il y a eu d’abord ce curé de paroisse, fort dans sa foi, qui réunissait des jeunes autour de lui pour leur partager son enthousiasme pour le Christ en étudiant les lettres de saint Paul. Il m’a accompagné dans le discernement de ma vocation. »


"Il y a eu aussi ces confesseurs qui m’ont donné le pardon du Seigneur, et m’ont aidé à avancer sur le chemin de la conversion, et puis tous ces prêtres - Carmes, Bénédictins, Dominicains, Jésuites, petits Frères de saint Jean, Pères Blancs…et prêtres diocésains - qui, à l’occasion d’une homélie ou d’une conférence, m’ont donné une parole de vie.

Mais celui dont je voudrais faire mémoire ici, c’est un prêtre à la retraite : il venait en vacances au monastère avec sa cousine qui lui servait de gouvernante. En toutes circonstances, il savait sourire et même rire. Sans le savoir, il m’a évangélisée."

Un curé d’Ars de notre temps

On vient de célébrer les 10 ans de son retour au Père dans la paroisse où il a passé 40 ans de sa vie à structurer des jeunes pour en faire des hommes :

L’ abbé, comme chacun continue à l’appeler et à poursuivre son œuvre étonnante. Il a semé les « 7 clés du bonheur » que chacun s’efforce de cultiver et d’épanouir : Bonjour S’il te plaît Merci D’accord Pardon J’écoute Bravo !

Entendre les enfants chanter à plein cœur « merci », une merveille ! Oui, merci l’Abbé !